Cet article date de plus de quatre ans.

Une enquête ouverte pour "viols et agressions sexuelles" au lycée militaire de Saint-Cyr

Des élèves de classes préparatoires du lycée militaire de Saint-Cyr-l'Ecole (Yvelines) ont dénoncé une situation de harcèlement sexuel de la part d'un élève masculin, avait indiqué, jeudi, l'armée de Terre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le lycée militaire de Saint-Cyr-L'Ecole, dans les Yvelines.  (GOOGLE MAPS / FRANCEINFO)

Une enquête préliminaire des chefs de "viols et agressions sexuelles" a été ouverte par le parquet de Versailles après des accusations portées à l'encontre d'un élève du lycée militaire de Saint-Cyr-L'Ecole (Yvelines), a indiqué le parquet vendredi 7 février, confirmant une information de Libération.

"Les investigations sont en cours", a précisé le parquet, ajoutant que deux plaintes lui étaient parvenues. La brigade de recherches de Versailles, avec l'appui de la section de recherches, a été chargée de l'enquête.

L'élève suspect "éloigné" du lycée

"Des jeunes femmes, élèves de classe préparatoire aux grandes écoles, ont rendu compte à leur référent mixité d'une situation de harcèlement sexuel de la part d'un élève masculin à l'encontre de jeunes femmes de sa classe", selon le parquet. "Devant la clarté des témoignages concordants à l'encontre de l'auteur présumé", le chef de corps du lycée a éloigné l'auteur présumé de l'établissement et a dénoncé les faits à la gendarmerie.

Jeudi, le colonel Benoît Brulon, porte-parole de l'armée de terre, avait indiqué dans un communiqué que le suspect avait été "remis à sa famille jusqu'à la fin des enquêtes en cours", en se félicitant que les mesures aient été prises lundi, le jour de la dénonciation des faits. Le communiqué précisait également que la cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de Terre (CISPAT) avait été mobilisée.

En 2018, Libération avait publié les témoignages d'anciennes élèves de la prépa militaire de Saint-Cyr, qualifiée alors de "machine à broyer les femmes", malgré la présence d'un "référent mixité" depuis 2014.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.