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Grève demain de la maternelle à l'université pour dénoncer la "dégradation" de l’école

Quelques semaines après la rentrée scolaire, les syndicats du public appellent à la grève demain dans l’éducation pour dénoncer les restrictions budgétaires et les suppressions de postes. Les organisations syndicales, unies, veulent peser sur le projet de budget 2012 qui passe mercredi en conseil des ministres. 14.000 suppressions de postes sont envisagées dans l'Education nationale.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©RF/Nathanael Charbonnier)

On ne compte plus les postes supprimés dans l’Education nationale, pourtant les effectifs d'élèves augmentent.
_ Et en cette rentrée, c’est l'école primaire qui est particulièrement touchée: elle a perdu près de 9.000 postes, sur un total de 16.000.
Alors, les syndicats veulent frapper fort à sept mois de la présidentielle.
Les syndicats du public et du privé appellent à manifester demain dans toute la France.
L'enseignement privé, où l'appel à la mobilisation est historique, réclame “zéro retrait d'emploi pour 2012” et met en avant ses spécificités: tous les enseignants sont chaque jour devant une classe (aucun professeur n'est en disponibilité) et il n'y a pas de remplaçants.

La grève doit permettre de “délivrer un message fort pour que l'éducation soit au cœur des priorités de notre pays”, a déclaré à Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.

Le mouvement sera-t-il suivi ?

Si Bernadette Groison (FSU) se dit “confiante”, Patrick Gonthier (Unsa Education) prône la prudence “face à un gouvernement qui ne lâche rien” et alors que des enseignants “attendent” la présidentielle.

Le ministère de l'Education pense atteindre 20,51% d'enseignants grévistes demain dans les écoles primaires.

Une centaine de rassemblements et manifestations sont prévus
dans toute la France.

Mikaël Roparz, avec agences

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