Grève demain de la maternelle à l'université pour dénoncer la "dégradation" de l’école
On ne compte plus les postes supprimés dans l’Education nationale, pourtant les effectifs d'élèves augmentent.
_ Et en cette rentrée, c’est l'école primaire qui est particulièrement touchée: elle a perdu près de 9.000 postes, sur un total de 16.000.
Alors, les syndicats veulent frapper fort à sept mois de la présidentielle.
Les syndicats du public et du privé appellent à manifester demain dans toute la France.
L'enseignement privé, où l'appel à la mobilisation est historique, réclame “zéro retrait d'emploi pour 2012” et met en avant ses spécificités: tous les enseignants sont chaque jour devant une classe (aucun professeur n'est en disponibilité) et il n'y a pas de remplaçants.
La grève doit permettre de “délivrer un message fort pour que l'éducation soit au cœur des priorités de notre pays”, a déclaré à Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.
Le mouvement sera-t-il suivi ?
Si Bernadette Groison (FSU) se dit “confiante”, Patrick Gonthier (Unsa Education) prône la prudence “face à un gouvernement qui ne lâche rien” et alors que des enseignants “attendent” la présidentielle.
Le ministère de l'Education pense atteindre 20,51% d'enseignants grévistes demain dans les écoles primaires.
Une centaine de rassemblements et manifestations sont prévus
dans toute la France.
Mikaël Roparz, avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.