Grève contre la réforme des retraites : 10 000 étudiants de l'université de Lille privés d'examens mardi
Sont concernés les étudiants de la fac de droit et de sciences politiques, la fac de sciences économiques et sociales, la fac des sciences et technologies et l'école d'ingénieurs Polytech.
Une partie des examens prévus mardi 17 décembre à l'Université de Lille est reportée du fait de la mobilisation contre la réforme des retraites, révèle France Bleu Nord lundi. Les examens reportés n'auront pas lieu avant 2020, janvier ou février en fonction de l'organisation.
Trois facultés et une école concernées
Entre les perturbations dans les transports qui peuvent empêcher les étudiants d'arriver à l'heure et la grève du personnel qui peut rendre la surveillance insuffisante, des mesures de report ont été prises dans trois facultés et une école, sur les 24 que compte l'université. Sont concernées, la fac de droit et de sciences politiques, la fac de sciences économiques et sociales, la fac des sciences et technologies et l'école d'ingénieurs Polytech. La vingtaine d'autres entités de l'université de Lille maintient les examens, mais il peut y avoir des aménagements, comme une tolérance aux retards ou un rattrapage pour les étudiants qui seraient privés de transports.
Le concours de première année de médecine est maintenu
L'université de Lille recommande le report lorsqu'il est possible, mais laisse libre les écoles, IUT et facultés de reporter ou non, d'aménager ou non, leurs examens. La faculté de médecine, elle, a décidé de maintenir le concours de première année, mardi et mercredi, plus de 3 000 étudiants sont attendus à Gayant Expo, à Douai.
Lynne Franjié, vice-présidente formation de l'université de Lille, assure que "la faculté de médecine a pris les dispositions nécessaires, en décalant d'un quart d'heure le début des épreuves, et en informant de manière précoce les étudiants, pour qu'ils puissent prendre leurs dispositions : du covoiturage, par exemple, ou le fait d'être présent à Douai la veille."
On espère vraiment qu'il n'y aura pas de préjudice pour les étudiants.
Lynne Franjié, vice-présidente formation de l'université de Lilleà franceinfo
La plupart des hôtels sont déjà complets à Douai, et les étudiants qu'a pu contacter France Bleu Nord estiment que la situation ajoute de l'angoisse au stress, et risque de pénaliser ceux qui n'ont pas les moyens de dormir sur place.
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