Fillette frappée à l'école : "C'est choquant pour tous les enseignants qui ont vu ces images", explique la porte-parole du syndicat SNUiPPP-FSU

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre une institutrice de maternelle frapper dans le dos une élève de trois ans en pleurs dans une école du 15e arrondissement de Parise et suscite l'indignation.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Guislaine David, porte-parole du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, le 17 janvier 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Comme beaucoup de monde j'ai été choquée. Ces images sont choquantes, elles ne sont pas le fait de gestes professionnels d'une enseignante vis-à-vis d'une élève. C'est choquant pour tous les enseignants qui ont vu ces images", a réagi mardi 10 septembre sur franceinfo Guislaine David, co-secrétaire générale et porte-parole du syndicat d’enseignants SNUiPPP-FSU, après la diffusion d'images montrant une institutrice tapant violemment dans le dos l'une de ses élèves de trois ans en petite section de maternelle à Paris.

Les images ont provoqué une vague d'indignation et la suspension de l'enseignante, dans une affaire qualifiée de "honte pour notre école" par la ministre démissionnaire de l'Éducation nationale. "Ça peut paraître invraisemblable, je n'ai pas les raisons, je n'ai pas la réponse à cette question" de savoir pourquoi cette enseignante a eu un tel geste", poursuit Guislaine David.

"On se doit de rassurer les enfants"

"Quand on est enseignant en maternelle, on doit accueillir les enfants le matin, on sait que c'est la première rentrée en maternelle, il faut que cette rentrée se passe au mieux", explique Guislaine David. Pour elle "la transition entre la famille et l'école doit être parfaite si on veut que l'enfant s'adapte à l'école. Le moment d'accueil, c'est un moment important qui est fait de larmes et de cris d'enfants parce que c'est normal. Les enfants doivent s'adapter à un système qui n'est pas celui qu'ils vivent à la maison. Il y a des enfants qui pleurent, qui crient et on se doit de les rassurer et d'assurer leur sécurité affective et physique pour qu'ils soient bien dans cette école", détaille-t-elle.

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