Education nationale : le gouvernement veut stopper l'hémorragie
"L'Education nationale vient de vivre une véritable
saignée " : Vincent Peillon dresse un bilan sans appel de la politique
du précédent gouvernement, en matière de recrutement des enseignants. Après l'annonce
faite des 6.000 emplois d'avenir pour les étudiants qui aspirent à intégrer la filière,
le ministre a annoncé lundi, à l'occasion de l'accueil des enseignants stagiaires du second degré de l'académie de Créteil, que 22.000 postes seront ouverts au
prochain concours des professeurs, pour une entrée en fonction à la rentrée
- "Il ne faut pas confondre la crise de vocations et la crise des recrutements ",
a-t-il ajouté.
"Le temps où l'on peut s'attaquer aux enseignants,
mépriser les transmissions du savoir,
l'enseignement de +La Princesse de Clèves+ (...), ce temps-là, c'est fini"
(Vincent Peillon, ce lundi devant les professeurs stagiaires de l'académie de
Créteil)
Formation continue promises aux professeurs
Autre
mesure, le gouvernement veut mettre en place une formation continue, destinée aux professeurs qu'il estime "sacrifiés ", ceux qui n'y avaient
pas eu droit, à cause de la réfome mise en place par la droite en 2010. Ces
enseignants "ont été jetés immédiatement sur le terrain, souvent dans
les conditions les plus difficiles", rajoute le ministre qui estime que pas moins de trois
générations de jeunes enseignants en ont fait les frais.
En attendant, les nouveaux professeurs devraient bénéficier cette année d'une décharge de trois heures de cours par semaine, afin de pouvoir avoir une journée de formation hebdomadaire.
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