"On doit expliquer et réexpliquer encore", déclare Emmanuel Macron au sujet de la réforme des retraites

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Franceinfo jeudi 20 avril
En déplacement dans l'Hérault jeudi, le chef de l'Etat poursuit sa série de visites pour renouer le contact avec les Français.

Ce qu'il faut savoir

Une tournée à visée pédagogique. En visite au collège Louise-Michel de Ganges (Hérault) jeudi 20 avril, Emmanuel Macron a déclaré assumer la réforme des retraites promulguée après le recours au 49.3, et estime qu'il faut encore convaincre la population. "On doit expliquer et réexpliquer encore", a-t-il exhorté au micro de Sud Radio. Interrogé sur son impopularité après le récent passage en force du gouvernement, le chef de l'Etat a défendu sa réforme et déclaré vouloir "agir pour le collectif". Ce direct est désormais terminé. 

Un coup de pouce pour les profs. Durant sa visite, Emmanuel Macron a promis une augmentation "entre 100 et 230 euros net en plus par mois" pour tous les enseignants. Cette hausse inconditionnelle s'accompagnera d'une augmentation liée à de nouvelles missions basées sur le volontariat. Au total, cette hausse pourra aller "jusqu'à 500 euros par mois", a promis le chef de l'Etat, dont les déplacements, cette semaine, sont perturbés par les manifestants opposés à la réforme des retraites. "Les œufs et les casseroles, c'est pour faire la cuisine", avait-il lancé plus tôt jeudi. 

Une visite malgré le mouvement d'opposition. Mercredi, Emmanuel Macron avait été hué à Sélestat (Bas-Rhin). "Il faut entendre la colère, je ne suis pas sourd à celle-ci", avait affirmé le chef de l'Etat. "Cette colère s'exprime, je ne m'attendais pas à autre chose, mais elle ne m'empêchera pas de continuer à me déplacer", avait-t-il ajouté. Jeudi midi, le président de la République a voulu ironiser au sujet de cette contestation. "Les œufs et les casseroles, c'est pour faire la cuisine", a-t-il lancé face à un député d'opposition.

Journée de mobilisation à la SNCF. Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF ont appelé à une "journée d'expression de la colère cheminote" jeudi. Elle est présentée comme une "étape de préparation" aux manifestations du 1er-Mai. Avec une circulation des TGV quasi normale et 4 TER sur 5 en moyenne nationale, les perturbations devraient toutefois être limitées.