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Création de postes à l'école primaire : le syndicat SNUipp-FSU "inquiet" pour la rentrée 2019

Francette Popineau, co-secrétaire générale et porte-parole du SNUipp-FSU, prévient que si ces créations de postes ne s'ajoutent pas à ceux déjà "alloués" pour la rentrée prochaine, il sera impossible de dédoubler les grandes sections de maternelle et d'arriver à 24 élèves en CP et CE1.

Article rédigé par franceinfo
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Une salle de classe à Corbeil-Essonnes, le 4 septembre 2017. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Francette Popineau, co-secrétaire générale et porte-parole du SNUipp-FSU (Syndicat National Unitaire des instituteurs), invitée samedi 27 avril sur franceinfo s'inquiète de l'ambiguïté de l'annonce de la création d'au moins 2 000 postes à chaque rentrée au sein de l'école primaire faite par le ministre de l'Éducation. 

"Le fait de ne pas fermer les écoles primaires, le fait de dédoubler les grandes sections en réseau d'éducation prioritaire et garantir qu'on ne dépassera plus 24 élèves par classe entre la grande section et le CE1 nécessite de recruter", avait expliqué Jean-Michel Blanquer un peu plus tôt dans la matinée sur franceinfo. Mais selon Francette Popineau, ces 2 000 postes doivent s'ajouter à ceux déjà "alloués" pour la rentrée prochaine.

Là où on ne se comprend pas, c'est s'il s'agit bien de 2 000 postes supplémentaires. Dans la mesure où il y a deux mesures nouvelles, cela touche énormément de classes.

Francette Popineau, du SNUipp-FSU

à franceinfo

"On a calculé que l'abaissement à 24 touche 35 000 classes. Donc là, il faut effectivement à minima 2 000 postes supplémentaires", insiste la porte-parole du SNUipp-FSU, non sans inquiétude. "On est plutôt même un peu inquiets, explique-t-elle, parce qu'en cette rentrée 2019, s'il n'y a pas de rallonge de postes, il n'y a aucune possibilité de dédoubler les grandes sections et d'arriver à 24 élèves par classe pour les grandes sections, les CP et les CE1", prévient-elle.

L'annonce de négociations salariales bien accueillie

Le ministre de l'Education a également annoncé que des négociations salariales vont être engagées avec les organisations syndicales. "On ne le savait pas, a réagi la syndicaliste, mais on savait qu'effectivement il y avait cette nécessité. Je pense que c'est un constat partagé aujourd'hui. Ce n'est pas un mystère que de savoir que les enseignants français sont très mal payés. Donc effectivement c'est une bonne nouvelle, faisons-le le plus vite possible", a-t-elle dit.

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