Voici une semaine qu'aucun cours n'a lieu à la faculté Tolbiac à Paris, une tour de 22 étages facile à bloquer. Une situation tendue alors que Pâques arrive, et qu'il faut valider le semestre, surtout pour les étudiants boursiers. L'amphithéâtre est occupé jour et nuit par les manifestants. "Je ne conteste pas leurs revendications, mais qu'est-ce qu'il me reste ? C'est l'intervention de la police. C'est contraire à mes principes", assure Georges Haddad, le président de l'université Paris I.Une dizaine de facultés bloquéeAu total, une dizaine de facs est bloquée de Bordeaux à Nancy pour dénoncer cette loi sur les universités adoptée en février. Sans compter Dijon où on réagit très vivement à l'intrusion d'hommes armés dans l'amphithéâtre de Montpellier, tout comme à Lille où un groupe d'extrême droite a blessé des étudiants lundi. La semaine prochaine s'annonce tendue. Plusieurs assemblées générales d'étudiants espèrent une coordination nationale des luttes.