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Vidéo "J'étais vue d'une certaine manière parce que j'étais une femme" : Elle crée la première école de code féministe

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Elle a fondé la première école de code féministe. Son objectif : lutter contre le sexisme et le manque de représentation dans la tech. Rencontre avec Chloé Hermary.
VIDEO. "J'étais vue d'une certaine manière parce que j'étais une femme" : Elle crée la première école de code féministe Elle a fondé la première école de code féministe. Son objectif : lutter contre le sexisme et le manque de représentation dans la tech. Rencontre avec Chloé Hermary. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Elle a fondé la première école de code féministe. Son objectif : lutter contre le sexisme et le manque de représentation dans la tech. Rencontre avec Chloé Hermary.

Chloé Hermary a créé la première école de code féministe : l'Ada Tech School. Ayant évolué dans un milieu très masculin, cette ancienne de HEC a voulu inverser la tendance. "Un jour, on se retrouve comme moi avec une blague : "Tu suces ?", à table avec plein de partenaires autour (…) Au fur et à mesure de mon expérience, finalement, je n'avais plus du tout l'impression d'être un sujet, au sens de l'entreprise, pour la performance de mon travail et pour ce que je valais, mais plus pour en fait, être un sujet de blagues toujours un petit peu border sur ma façon de m'habiller, qui j'étais, ma façon de rire, etc.", raconte-t-elle.

Une école ouverte à tous

En plus d'être une école avec un positionnement féministe, l'établissement se veut ouvert à tous, comme le souligne Alva Amarsy, la responsable pédagogique. "Donc concrètement ce que ça veut dire c'est qu'on va accueillir certes des jeunes femmes mais également des hommes parce qu'on pense qu'il est important de former des alliés, des personnes qui ne sont pas concernées par ces discriminations mais qui pour autant y sont éveillés", développe-t-elle.

Un fonctionnement peu commun

Aussi, l'école ouverte depuis 2019 a un fonctionnement peu ordinaire : il n'y a pas vraiment de cours. "On travaille sur des projets, des projets d'équipe collaboratifs où vous êtes en autonomie du coup, vous choisissez en fonction de votre équipe avec qui vous vous mettez où vous vous mettez dans les lieux", détaille Alva Amarsy. L'objectif est de casser une vision traditionnelle de l'enseignement où "vous écoutez un prof, il vous donne le savoir et vous vous devez opiner, prendre des notes."

L'école accueille 30 élèves qui ont entre 19 et 30 ans.

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