Égalité salariale : la fondatrice de The Women's Voices "aimerait que ça aille plus vite"
La journée internationale des droits des femmes a lieu vendredi 8 mars. Si l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution est une avancée, il reste encore des combats à mener pour les droits des femmes, notamment sur l'égalité salariale. La France fait figure de bon élève sur le sujet par rapport à certains de ses voisins, mais le compte n'y est pas encore. "On est absolument un bon élève sur ce sujet, même si (...) on a encore du chemin à faire. On aimerait que, une fois qu'on l'ait dit, ça soit changé dans la minute, et malheureusement, ce n'est pas le cas", déplore Cynthia Illouz, fondatrice de The Women's Voices, dans le 19/20 info.
"On avance petit à petit"
"Les différences, elles vont entre 5, 10, 15, 25%, selon les chiffres qu'on va prendre en compte", expose Cynthia Illouz. "Après, il y a ce qu'on regarde, qu'est-ce qu'on va analyser, parce que c'est : 'À travail égal, salaire égal', sauf que, comme des femmes sont obligées de prendre des temps partiels parce qu'elles doivent garder les enfants, évidemment, ce chiffre augmente", explique la fondatrice de The Women's Voices. "Il y a encore un certain nombre de choses qu'on peut améliorer. (...) Il y a eu près de huit textes sur l'égalité salariale, donc on avance petit à petit, mais c'est vrai qu'on aimerait que ça aille plus vite", estime Cynthia Illouz.
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