Droits des femmes : les étudiants communistes d'Orléans demandent l'autorisation de sécher les cours vendredi pour manifester
Selon une des étudiantes communistes d'Orléans, certains ne veulent pas manifester le 8 mars par crainte "de la répression administrative".
Les étudiants communistes d'Orléans demandent l'autorisation de s'absenter des cours pour manifester le 8 mars à l'occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, rapporte France Bleu Orléans jeudi 7 mars. Avec l'Unef, l'un des principaux syndicats d'étudiants, ils ont demandé, fin février, à la direction de l'université d'Orléans de ne pas comptabiliser les absences ce jour-là.
"Les étudiants et étudiantes ont déjà le droit de manifester mais ils n'empruntent pas ce droit pleinement par peur de la répression administrative", explique Elise Chauvin, la responsable des étudiants communistes de la ville. "Ce n'est pas sécher les cours pendant toute une semaine, c'est juste le temps de la manifestation et pour revendiquer des droits sur notre lieu d'étude."
Parmi les revendications: "plus de parité en cours", alors que les femmes sont plus nombreuses en milieu littéraire que dans les filières scientifiques, rappelle l'étudiante, et l'installation de "crèches à l'université". "Certes, les femmes ont beaucoup manifesté pour avoir le droit de faire des études, mais il ne faut pas que la lutte s'arrête là", souligne Elise Chauvin.
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