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Orne : une enquête ouverte après des signalements de clients drogués au GHB dans une discothèque

Une enquête a été ouverte pour "violences volontaires" après l'hospitalisation de trois clients d'une discothèque, possiblement drogués au GHB. Les patrons de l'établissement dénoncent des accusations "malhonnêtes". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une enquête a été ouverte après l'hospitalisation de trois clients d'une boîte de nuit, possiblement drogués au GHB. Image d'illustration (RICHARD BRUNEL / MAXPPP)

La procureure d'Argentan (Orne) Florence Sroda a ouvert une enquête pour "violences volontaires" alors que trois personnes ont été hospitalisées après une soirée dans une discothèque de Flers, rapporte France Bleu Normandie. Un tweet posté dimanche matin évoque des hospitalisations de clients drogués au GHB, d'où l'ouverture de cette enquête.

"Comme dans tous les établissements de nuit, il y a des clients qu'on refuse à l'entrée et on peut avoir des différends avec certains, mais poster de telles accusations, c'est gratuit, malhonnête, on attend des preuves", ont réagi les patrons de l'établissement, cités par France Bleu Normandie. Eux assurent qu'"aucun client ne s'est senti mal", et que "personne n'est arrivé seul, et tous sont repartis en groupe".

Une campagne de sensibilisation lancée le 15 février

Des analyses sont en cours "mais ça prend plus de temps que pour des analyses classiques comme l'alcoolémie", indique la procureure à France Bleu Normandie. En attendant les résultats, les patrons du "Why not" vont renforcer les consignes de prudence dans leur établissement et équiper les verres de capuchons.

>>>Les témoignages de victimes du GHB explosent avec le retour des soirées étudiantes : "On a peur d'aller au bar"

Le gouvernement a lancé le 15 février une campagne de sensibilisation contre le GHB, surnommé la "drogue du violeur", à travers des affiches et des dépliants diffusés dans les boîtes de nuit à destination des professionnels et des victimes. Le ministère de l'Intérieur demande désormais aux directions générales de la police et de la gendarmerie de systématiser les prélèvements pour détection de toxicologie pour les victimes qui seraient retrouvées inconscientes et conduites à l'hôpital.

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