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GHB : la drogue souvent utilisée par les violeurs sévit toujours

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GHB : la drogue du violeur sévit toujours
GHB : la drogue du violeur sévit toujours GHB : la drogue du violeur sévit toujours (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - J.Vitaline, C.Weil-Raynal, C.Aguila, Y.Le Teunier, C.Monteil, O.Barthelemy, X.Ganaye, C.Berbett
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France 3

Le retour des soirées étudiantes et des fêtes d'intégration a multiplié le nombre de témoignages de victimes du GHB, une drogue inodore et incolore ingérée à leur insu. 

Les pertes de mémoires, voire un trou noir complet, sont le principal symptôme du GHB, une drogue difficile à détecter en raison de de son caractère incolore et inodore. Dans plusieurs établissements, les organisateurs de soirées commencent à s'équiper de capuchon afin de protéger les verres. A Grenoble, plusieurs élèves d'une école de management sont convaincues d'avoir été droguées au GHB. 

Une drogue immobilisant toutes les facultés motrices

Au-delà des soirées étudiantes, les témoignages se multiplient partout en France. Juliette témoigne en avoir déjà ressenti les effets, à savoir une sorte de paralysie et plusieurs flashs "J'ai des flashs de personne autour de moi mais j'étais incapable de les repousser, incapable de parler, et à la fin j'ai fini incapable de marcher ou d'envoyer un sms ", explique la jeune étudiante montpelliéraine. Parmi les victimes, beaucoup craignent de ne pas être prises au sérieux par les forces de l'ordre, et se rabattent sur les réseaux sociaux comme terrain de prévention. 

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