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Deux mois en solitaire au phare de Tévennec "pour y mettre de la vie"

L'opération "Lumière sur Tévennec" commence samedi pour un reclus volontaire. Un passionné de la vie maritime va vivre deux mois, en solitaire, dans un phare au large du Finistère.
Article rédigé par franceinfo
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  (Le phare de Tévennec est inhabité depuis plus de cent ans © MaxPPP)

Après plus de cent ans d'abandon, le phare de Tévennec, au large de l'île de Sein et de la pointe du Raz, va retrouver un gardien. Une aventure préparée de longue date.

Samedi, le président de la Société nationale pour le patrimoine des phares et des balises, Marc Pointud, va s'y installer pour une durée de deux mois.

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Son séjour a deux objectifs, a-t-il précisé sur France Info, un appel financier pour le monument et un projet personnel.

"C'est un phare que nous restaurons avec l'association, c'est une façon de mettre un coup de projecteur sur le travail que nous faisons et donc de faire appel au mécénat. Et puis c'est aussi une démarche personnelle d'isolement".

Le phare étant situé sur un piton rocheux, à 17 mètres au-dessus du niveau de la mer, Marc Pointud s'apprête à affronter des conditions de vie difficiles. "En hiver, les tempêtes sont fortes, les vagues passent par-dessus le toit de la maison" explique-t-il.

"Il n'y a plus personne sur le phare depuis 1910" : Marc Pointud, le président de la Société nationale pour le patrimoine des phares et des balises

Marc Pointud confesse éprouver un peu d'inquiétude à la veille du départ pour "une vraie aventure". "C'est une aventure, même si on est au XXIe siècle avec des moyens modernes. C'est une façon aussi de réhabiliter le phare en y mettant de la vie. Il y a forcément de l'appréhension, je ne le cache pas". 

L'initiative de Marc Pointud se veut aussi un hommage à ses prédécesseurs : "Je suis fier de m'inscrire dans la tradition de ces grands gardiens qui autrefois osaient, dans des circonstances bien plus difficiles que moi, affronter cette mer et ces lieux".

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