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Des taxis parisiens plus nombreux, et plus modernes

Michèle Alliot-Marie veut augmenter leur nombre de 33% en trois ans, pour arriver à un parc de 20.000 véhicules. Au passage, leur visibilité sera améliorée. La ministre de l'Intérieur signe aujourd'hui un protocole d'accord avec la profession.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©REUTERS/ Charles Platiau)

"Le nombre de taxis à Paris n'a pas évolué depuis des décennies. Ils sont 15.000. L'objectif c'est d'arriver à 20.000 dans trois ans, avec 1.200 nouveaux dès la fin de cette année". La ministre de l'Intérieur s'exprime ce matin dans Le Parisien, et reprend une idée du rapport Attali sur la "libéralisation de la croissance en France".

Pour permettre ce développement, de nouvelles licences seront créées, mais aussi la fameuse "voie d'autoroute réservée" entre l'aéroport de Roissy et le centre de la capitale. "On estime qu'une demi-heure gagnée sur un trajet comme celui-là équivaut à 600 taxis par jour" explique MAM. Dans le détail, on apprend que la voie sera expérimentée dès 2009, ainsi qu'un tarif forfaitaire.

Mais les nouveautés concerneront aussi l'apparence des voitures, avec un accent mis sur la visibilité. La lampe de toit sera agrandie, les voitures seront bicolores, entre autres retouches esthético-pratiques. Par ailleurs, "le montant de la course sera plus transparent pour le client", ajoute la ministre de l'Intérieur. "Les taximètres
seront automatisés et simplifiés, une facture sera éditée automatiquement".

MAM signera aujourd'hui, en ce sens, un protocole d'accord avec les représentants de la profession. Celle-ci avait "tiqué" dans un premier temps sur un malentendu, en ayant compris que la gouvernement souhaitait créer 20.000 licences supplémentaires.
_ On se souvient surtout qu'en janvier-février, les chauffeurs de taxi avaient mené deux journées d'action, vent debout contre les préconisations du rapport Attali, qu'ils accusaient de vouloir "dérèglementer" leur profession.

Alain Estival, président de la Fédération nationale des artisans taxis (FNAT) a déjà exprimé son accord avec le projet début avril, l'estimant plus modéré que le texte Attali. La revendication d'une voie dédiée entre Roissy et le centre-ville date d'une vingtaine d'années.

Matteu Maestracci avec agences

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