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Vidéo La question de l'avortement revient à l'Assemblée nationale

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Avortement, la France à l'avant-garde
Article rédigé par France 3
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Quelles dispositions prévoient les amendements sur l'avortement débattus, lundi 20 janvier, à l'Assemblée nationale ?

Trente-neuf ans, presque jour pour jour, après l'adoption de la loi Veil, la question de l'avortement revient devant le Parlement, lundi 20 janvier. Dans le cadre de la loi sur l'égalité homme-femme, des députés PS ont proposé deux amendements qui ont mis, dimanche, les anti-IVG dans la rue.

Le projet de loi prévoit d'abord d'étendre le "délit d'entrave à l'IVG". Les pressions sur les médecins et les femmes enceintes dans les hôpitaux étaient déjà passibles de poursuites. Devient un délit la simple entrave à l'information, telle que la pratiquent des sites internet soit-disant "officiels" portant la voix des anti-IVG.

Le deuxième amendement veut supprimer la notion de "situation de détresse". Toute femme qui ne souhaite pas poursuivre sa grossesse pourra demander une IVG. "C'est le choix des femmes de mener à terme une grossesse : elles n'ont pas à se justifier sur ce choix, a souligné la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. Il faut faire confiance aux femmes, ce sont les mieux placées pour savoir ce qu'elles font de leur grossesse." 

Ces deux mesures sont à l'opposé du projet espagnol, qui veut limiter le droit à l'avortement aux seuls cas de viol ou de danger pour la santé de la mère.

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