Cet article date de plus de huit ans.

Éducation nationale : questions autour de la réintégration d'un enseignant condamné pour pédophilie

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Éducation nationale : questions autour de la réintégration d'un enseignant condamné pour pédophilie ?
Éducation nationale : questions autour de la réintégration d'un enseignant condamné pour pédophilie ? Éducation nationale : questions autour de la réintégration d'un enseignant condamné pour pédophilie ? (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

 

Un enseignant est soupçonné d'agression sexuelle sur mineur, 10 ans après avoir été condamné en Angleterre pour des faits similaires.

48 heures après la mise en examen d'un professeur de mathématiques qui enseigne à Villemoisson-sur-Orge dans l'Essonne, des tags ont été découverts dans son établissement. "Pédophile, bravo l'école". Des mots qui en disent long sur la stupeur qui a frappé cette commune et en particulier les collégiens "Il est super gentil. Quand on le regarde, on ne dirait pas qu'il pourrait faire du mal à un enfant ou quoi que ce soit", explique un adolescent. 

Réintégration à l'unanimité

10 ans plus tôt, le professeur de mathématiques avait déjà été condamné à 15 mois de prison. L'affaire avait eu lieu en Grande-Bretagne, il dirigeait alors une colonie de vacances. À son retour en France, il demande à réintégrer l'Éducation nationale. Alors en 2007, une commission administrative paritaire étudie son dossier. À l'unanimité, les 35 membres, dont le recteur, acceptent cette réintégration, estimant qu'un doute subsiste sur la réalité des faits. En garde à vue, l'enseignant a expliqué avoir des pulsions pédophiles et avoué l'agression sexuelle d'un garçon de moins de 15 ans sur le parking d'un centre commercial. Le ministère de l'Éducation nationale a décidé d'ouvrir une enquête administrative pour comprendre comment et pourquoi le professeur a pu continuer à enseigner.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.