Un geste d'apaisement pour la RATP, mais bien insuffisant pour les représentants des chrétiens d'Orient. "Elle ne veut pas qu'on mentionne les chrétiens d'Orient sur l'affiche et c'est inacceptable", note Patrick Karam, président de la coordination Chrétiens d'Orient en danger. "C'est un peuple persécuté aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi on n'irait pas les soutenir", lance un passant.Manuel Valls réagitIl y a quelques jours, la RATP a expliqué sa décision dans un communiqué, précisant qu'elle "prohibe toute publicité présentant un caractère politique ou confessionnel, conformément à l'obligation de neutralité du Service public".Après la polémique, Manuel Valls n'a pas tardé à réagir. Sur Twitter, le Premier ministre a écrit : "Aucune hésitation ! Il faut dire son soutien aux chrétiens d'Orient, victimes de la barbarie".