Scandale du chlordécone : "il s’agit d’un déni de justice" estime Patricia Chatenay-Rivauday, vice-présidente de l’association "Vivre en Guadeloupe"
"Nous manifestons régulièrement et nous informons régulièrement sur les réseaux sociaux de nos mobilisations", estime Patricia Chatenay-Rivauday, vice-présidente de l’association "Vivre en Guadeloupe". Elle se bat contre l’utilisation du chlordécone et l’ordonnance de non-lieu déclarée en janvier 2023. "Nous cherchons à mobiliser les Guadloupéens, les Martiniquais. Nous sommes contaminés à hauteur de 93%", affirme Patricia Chatenay-Rivauday.
Une surcontamination
A propos du non-lieu, la vice-présidente de l’association "Vivre en Guadeloupe" estime "qu’il s’agit d’un déni de justice". Selon la justice, les pouvoirs publics ignoraient à quel point le chlordécone était nocif. "L’Etat a la responsabilité de la santé publique (...) il n’a pas fait tous les contrôles", déplore Patricia Chatenay-Rivauday. Selon elle, les Antilles sont encore confrontées à une surcontamination. "Les personnes ont le temps de boire, de consommer de l’eau polluée", déplore Patricia Chatenay-Rivauday.
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