Le moral des Français a pris un nouveau coup après l’annonce d’un couvre-feu avancé à 18 heures, jeudi 14 janvier. Plus de projets, ni de lien social, l’impact de cette période inédite laisse des traces. "Ça devient pesant à la longue", estime une passante. "J’en ai marre", résume une autre. Tailleur de profession, Benoît Aguelon a monté une association de solidarité de quartier pour maintenir le lien social avec les personnes âgées notamment, encore plus fragilisées par la crise : "On pense aussi aux soignants, au monde la culture, et à plein d’autres gens sous les radars pour leur dire qu’ils ne sont pas seuls". Manque de perspectiveCe jour-là, Benoît rencontre une entrepreneuse dont tous les évènements ont été annulés. "J’étais en train de refaire ma programmation et d’un coup, nouveau coup d’arrêt. On se demande ce qu’on va faire, quelle est son utilité sociale, c’est compliqué", témoigne-t-elle. Le manque de perspective éprouvé depuis bientôt un an vient se renforcer à l’ajout de chaque nouvelle contrainte. En cas de difficulté majeure, les professionnels rappellent qu’il ne faut pas hésiter à se faire accompagner.