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Côte-d’Or : une personne en garde à vue après la free-party qui a rassemblé 500 fêtards près de Dijon

Les forces de l'ordre sont intervenues au milieu de la nuit de samedi à dimanche pour empêcher la tenue de ce concert gratuit, qui s'est cependant prolongé jusqu'au matin.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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De nombreux gendarmes, secondés une partie de la soirée par la police nationale, ont passé la nuit sur place. (THOMAS NOUGAILLON / RADIO FRANCE)

Une personne a été placée en garde à vue dimanche 02 mai après une free-party (concert gratuit) qui a rassemblé environ 500 fêtards dans un entrepôt désaffecté de la zone industrielle de Couchey, au sud de Dijon (Côte d'Or), a appris de source judiciaire France Bleu Bourgogne. On ne sait pas s'il s'agit de l'organisateur de la soirée. La fête qui était en cours ce dimanche matin est désormais terminée, selon France Bleu Bourgogne.

Hélicoptère et gaz lacrymogène

Une centaine de gendarmes, secondés une partie de la soirée par la police nationale, ont été mobilisés. Ils ont dû surveiller les abords du vaste entrepôt le long de la Départementale 974, cette grande route qui permet aux automobilistes de rallier Dijon et Beaune. Le Samu et les pompiers étaient également présents. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et vers minuit un hélicoptère a survolé les champs et les vignes environnants pour empêcher d'autres jeunes d'accéder au bâtiment.

Le maire de Couchey, Gilles Carré, s’est rendu sur place dimanche 2 mai vers 5h30, à proximité des bâtiments désaffectés. Il a été averti la veille au soir par les gendarmes que des "teufeurs cherchaient une gare pour faire la fête". Finalement, les fêtards se sont installés dans ce bâtiment désaffecté situé sur la commune de Couchey et "ça pose problème" avec l’actuelle situation sanitaire. Ça pose aussi des "problèmes de sécurité", poursuit le maire qui estime qu’ils auraient dû plutôt faire la fête en "plein air"

"Nous sommes respectueux"

Camille

fêtarde

Les teufeurs viennent d’un peu partout, pas uniquement de la région, comme Camille qui vient du Gard et qui "ne comprend pas que les flics matraquent et qu’ils fassent du mal aux gens gratuitement alors que nous n’embêtons personne".

Un concert organisé près de 24 heures après une rave-party tenue dans les Côtes-d'Armor. Déjà le 11 avril dernier, à 15 km de là, à Ternant, les gendarmes avaient stoppé une fête clandestine rassemblant 70 jeunes, au milieu des bois. Les organisateurs de cette soirée doivent d’ailleurs être poursuivis notamment pour "mise en danger de la vie d’autrui".

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