ArcelorMittal à Gandrange : l'épilogue
C'était le 4 février 2008 : à l'issue de 45 minutes de visite au pas de charge, le président de la République s'était engagé, devant plusieurs centaines de sidérurgistes, à faire prendre en charge par l'Etat "tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir l'activité.
Depuis, ArcelorMittal a bien promis d'investir 30 millions d'euros dans le site, avec notamment la création d'un centre de formation pour les jeunes et une enveloppe de 10 millions pour la "revitalisation du bassin d'emplois".
_ Mais le groupe sidérurgique a également confirmé la fermeture de l'aciérie, et donc la suppression de 571 emplois.
Une solution aurait été trouvée pour 454 salariés, soit près de 80% des personnes touchées : offres d'emplois fermes (sur d'autres sites du groupe), accompagnement de projets externes ou "mesures d'âge".
_ Les syndicats de Gandrange n'ont pas exactement les mêmes chiffres : "pour les 263 aciéristes, seulement 46 ont bénéficié d'une mutation effective et sont
tirés d'affaire", affirme Jacky Mascelli, responsable CGT du site. Une soixantaine de salariés n'auraient toujours aucune proposition de reclassement.
ArcelorMittal compte "trouver une solution pour chacun dans les semaines qui
viennent", et assure que le contrat de travail des 55
personnes travaillant encore sur l'aciérie serait maintenu jusqu'à ce qu'une
offre leur soit adressée.
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