Après-Xynthia : un nouveau rapport rétrécit les "zones noires"
Les experts mandatés par l'État ont eu trois mois pour revoir la cartographie des zones déclarées inhabitables, après le passage de la tempête Xynthia, le 28 février dernier. En Vendée, ils viendraient, selon Ouest-France et Le Figaro, de remettre leur copie. Et c'est près d’un quart des maisons qui sortirait du zonage initial.
184 maisons seraient donc vouées à rester finalement debout. "Bonne nouvelle", diront certains habitants, qui refusaient de lâcher leur bien. Mais d'autres s'étaient déjà résolus au déménagement et avaient entamé la procédure d'expropriation.
Onze maisons, en revanche, font leur apparition dans la nouvelle version des "zones noires", alors qu'elles se croyaient épargnées.
_ De quoi perturber des habitants "déjà soumis à une tension extrême", prévient l'Avif, l'association des sinistrés de la Faute.
Colère hier du président du Conseil Général Philippe de Villiers qui, dans une lettre hier au Premier ministre, l'a mis en garde contre "une conception technocratique du zonage, qui ne tient pas compte des réalités du terrain".
Cécile Quéguiner, avec agences
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