Cet article date de plus d'un an.

Marche contre l'antisémitisme : le PS, EELV et le PC appellent à manifester, mais avec un "cordon républicain" contre l'extrême droite

Ce cordon est censé "distinguer dans la manifestation un cortège rassemblant tous les républicains et progressistes d’une part et le RN et les forces d’extrême droite d’autre part".
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, et la cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier, le 12 octobre 2023 à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

La "grande marche civique" contre l'antisémitisme, prévue dimanche 12 novembre à Paris, n'a pas fini de susciter des réactions des différents partis politiques. Cette fois, ce sont les Ecologistes, le Parti socialiste et le Parti communiste qui s'expriment dans un communiqué commun diffusé mercredi 8 novembre, appelant toutes les Françaises et tous les Français à "participer à la marche"

Toutefois, les trois partis de gauche défendent la mise en place d'''un cordon républicain permettant de distinguer dans la manifestation un cortège rassemblant tous les républicains et progressistes d'une part et le Rassemblement national (RN) et les forces d'extrême droite d'autre part", auxquels ils déclarent ne reconnaître "aucune légitimité à manifester contre l'antisémitisme".

La présence du RN, confirmée par Marine Le Pen mercredi, est loin de faire l'unanimité. La France insoumise a signifié dans un communiqué son refus de "lutter contre l'antisémitisme (...) aux côtés d'un parti qui trouve ses origines dans l'histoire de la collaboration avec le nazisme", Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a de son côté considéré mercredi que le RN "n'a[vait] pas sa place dans cette manifestation", tout en rappelant que "c'est une manifestation publique à laquelle chacun est libre, en conscience, de participer".

L'idée d'une grande marche a été lancée mardi par la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance) et le président du Sénat, Gérard Larcher (Les Républicains), dans Le Figaro. Cette "grande marche civique" "par-delà les différences et les divergences" a notamment reçu le soutien du Conseil représentatif des institutions juives de France.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.