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Air France : la direction de CityJet fait marche arrière

Information France Info : à la suite de la diffusion de notre enquête sur le différend qui oppose CityJet à ses hôtesses et stewards, la compagnie revient sur sa décision de délocaliser ses personnels navigants.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France © AIR FRANCE / Philippe Delafosse)

C’est peut-être l’épilogue du différend qui oppose les personnels navigants (PNC) de CItyJet, filiale de vols d’affaires à 100% d’Air France, à la direction de l’entreprise (LIRE "LE + FRANCE INFO" D’HIER) :

Alors que CityJet se refusait à toute déclaration et surtout à formuler toute nouvelle proposition à ses PNC, la diffusion de notre enquête hier a semble-t-il donné un sérieux coup d’accélérateur à l’affaire. Aujourd’hui, le directeur commercial de CityJet s’exprime en exclusivité sur France Info. Il affirme que les salariés qui le souhaitent pourront continuer à travailler depuis la France.

Dans une lettre recommandée adressée le 9 novembre dernier à l’ensemble de ses PNC, CityJet leur donnait jusqu’au 14 janvier pour déménager à Londres ou à Dublin. Ou à défaut, ils devraient prendre leur service an Angleterre ou en Irlande, sans que le temps de transports domicile-travail ne puisse être décompté sur leur temps de travail. Ce principe, appelé "commuting", les obligerait par ailleurs à payer leurs déplacements.

A la clé pour l’employeur, de substantielles économies car la fiscalité et le droit du travail irlandais (le siège de cette filiale très lucrative d’Air France est domicilié à Dublin) sont beaucoup plus intéressants pour les entreprises que sur le sol français.

Une quinzaine d’hôtesses et stewards de CityJet ont assigné leur employeur en justice pour obtenir des contrats de travail français et tous les avantages sociaux qui s’y rattachent.

Gilles Halais

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