Agressions dans les bus, des maires de Seine-Saint-Denis en appellent à l'Etat
Les incidents se sont multipliés ces dernières semaines dans les réseaux de bus qui sillonnent la Seine-Saint-Denis. Le dernier en date, le caillassage d'un bus à Aulnay-sous-Bois hier après-midi. La ligne concernée a immédiatement été déviée.
Des agressions de chauffeurs jugées dans un communiqué commun"intolérables" par les maires de Tremblay-en-France, Aulnay-sous-Bois, Sevran, Villepinte et du Blanc-Mesnil. Intolérables car ces actes"rendent insupportables les conditions de travail des chauffeurs qui conduisent leur bus dans la peur de l'incident".
Dès lors, les élus exigent de l'Etat qu'il mette en oeuvre "tous les moyens pour confondre les responsables de ces actes délictueux". Les maires expliquent également attendre des pouvoirs publics " un engagement fort pour assurer ses missions de services publics et pour prendre toutes les dispositions permettant de développer les moyens d'accompagnement, de prévention et d'éducation en direction de la jeunesse".
Pour tenter de stopper ces agressions, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux avait demandé à ce que certains bus soient escortés par des policiers. Mesures finalement levées, faute d'efficacité, à la demande des chauffeurs.
Hier le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec la conductrice d'un bus agressée dimanche à Aulnay-sous-Bois. Un communiqué publié par l'Elysée explique "les mesures prises vont être encore renforcées en particulier par l'intensification de la surveillance policière, l'amélioration des
dispositifs d'alerte à la disposition des conducteurs et l'installation de
nouvelles caméras de vidéo protection".
Baptiste Schweitzer, avec agences
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