A REVIVRE I Manifestation tendue dans les rues de Quimper

20h40 : "Je considère que le calme est revenu, mais on reste vigilants au moins toute la nuit", annonce le préfet du Finistère. La circulation est en partie rétablie sur les lieux de la manifestation à Quimper. La préfecture a compté 15.000 personnes, les organisateurs, 30.000.

19h15 : Les CRS dispersent les derniers manifestants à l'aide de gaz lacrymogènes et de canons à eau. Des affrontements sporadiques ont lieu dans Quimper.

17h30 Les organisateurs donnent l'ordre de dispersion."Nous avons donné l'ordre de dispersion à 17H30, comme prévu. Cette manifestation est un grand succès pour l'emploi en Bretagne ", a déclaré Christian Troadec, maire DVG de Carhaix et l'un des principaux organisateurs du rassemblement.

17h15 "La Bretagne va pas bien mais est-ce que c'est pire que dans
d'autres régions ? J'en doute un peu ", a affirmé l'économiste Jean-Paul Pollin. La Bretagne est une région qui a "un niveau d'éducation
supérieur à la moyenne " et un "taux de chômage inférieur au taux de chômage national ". Selon lui, l'écotaxe a été "la provocation de
trop dans une région excentrée ", où "les industries agroalimentaires sont
importantes ".

17h00 Le face-à-face entre forces de l'ordre et "bonnets rouges" se poursuit, place de la Résistance. Autour, les autres manifestants observent en spectateurs. Le cortège vient de quitter la place, qui est devenue un point de fixation : 1.000 à 2.000 personnes sont encore présentes et des tracteurs sont en train d'arriver.

16h44 Le rassemblement à Quimper a réuni entre 10.000 (préfecture) et 30.000 personnes (organisateurs), selon les premières estimations.

16h30 La partie ouest de la place de la Résistance (Quimper) est occupée par des casseurs cagoulés. Les discours des leaders du mouvement sont passés au second plan.

16h00 La manifestation contre l'écotaxe et pour l'emploi en
Bretagne rassemble "30.000 manifestants" samedi après-midi à Quimper,
selon les organisateurs.La préfecture n'a pas fourni de chiffres dans un
premier temps. 

15h50 Dans une rue de Quimper, quelques manifestants ont commencé à lancer des cailloux et des pots de fleurs sur les forces de l'ordre qui répliquent avec des lances à eau et parfois des gaz lacrymogènes.

15h40 A Carhaix, près de 700 personnes sont mobilisées devant le local intersyndical de la ville. Une manifestation en marge de celle de Quimper car les organisations (PC, CGT, parti de gauche...) ne veulent pas être instrumentalisées par les patrons.

15h30 Le président des Fédérations départementales des syndicats d'exploitants agricoles, Thierry Merret, a affirmé que le rassemblement n'était pas politisé : "ce sont les acteurs économiques, point", a-t-il déclaré. 

15h00 Des dizaines de drapeaux bretons ondulent, place de la Résistance. Parmi les slogans écrits sur les pancartes : "Droit au travail ", "gouvernement à la con ", "le Français n'est pas une vache à lait ", "stop aux taxes ", "Flamby démission ", "Bretons oui, moutons non ".

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14h30 Plus de 3.000 personnes sur le point de manifester, place de la Résistance. Une dizaine de pots de chrysanthèmes sont symboliquement déposés devant la préfecture pour montrer que "la Bretagne va mourir".

11h00  "On a prévu des bombes de peinture pour marquer les casseurs ", annonce un manifestant au micro de Géraldine Hallot. Afin d'éviter tout dérapage, les manifestants invitent à défiler dans le calme. Leur message, "pas de violence ".

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9h40 Dans un communiqué, Jean-Luc Mélenchon pourfend les manifestants : "A Quimper manifestent ceux qui veulent
que continue la souillure de notre belle Bretagne par les
nitrates de l'agriculture productiviste. A Quimper manifestent ceux qui
veulent les salaires de misère pour les agriculteurs et le règne de la grande
distribution. A Quimper les esclaves manifesteront pour les droits de leurs
maîtres."

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