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Si le danger des OGM se confirme, la France demandera leur interdiction

Après la parution d'une étude alarmante sur les OGM, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault demande confirmation "rapide" et prévient que le cas échéant, il défendra leur interdiction "au niveau européen".
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (NICOLAS DATICHE/WOSTOK PRESS Maxppp)

Le gouvernement ne pouvait pas rester sourd à l'annonce de cette étude choc de chercheurs à Caen qui montre que l'ingestion de maïs OGM Monsanto NK 603 importé en Europe avait généré chez des rats des tumeurs grosses comme des balles de ping-pong. L'image est frappante. La réponse se devait d'être cinglante. 

Dès la publication du rapport mercredi, Paris et Bruxelles ont saisi le Haut conseil des biotechnologies, l'agence de sécurité sanitaire et l'autorité européenne de sécurité des aliments. Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, lors de son discours de clôture des Journées parlementaires du PS à Dijon ce jeudi matin, a expliqué avoir "demandé une procédure rapide, de l'ordre de quelques semaines, qui permette de vérifier la validité scientifique de cette étude ". Et le chef du gouvernement d'ajouter : "Si les résultats sont concluants, Stéphane Le Foll (ministre de l'Agriculture) défendra au niveau européen l'interdiction des OGM ". 

Il n'est pas sûr toutefois que les écologistes se contentent de cette ferme intention. L'eurodéputé vert José Bové, entre autre, réclame des mesures immédiates, notamment la suspension des autorisations de mises en culture de maïs et pommes de terre OGM. 

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