Portables dangereux : les opérateurs minimisent la portée de l'étude de l'OMS
Ce "peut-être" relativise déjà à lui seul la portée de cette étude. Le Docteur Robert Baan, chercheur au Centre International de Recherche sur le Cancer de l'OMS précise d'ailleurs pour France Info que s'il "y a un lien entre certains types de cancer du cerveau et l'utilisation du portable", il n'est "pas certain qu'elle en soit la cause directe".
Dans un communiqué publié hier soir, la CTIA, organisme regroupant des entreprises américaines, souligne également que cette étude n'apporte "aucune preuve scientifique montrant que l'usage du téléphone sans fil peut causer le cancer". Selon elle, l'OMS n'a pas procédé à une nouvelle étude, mais "n'a fait que passer en revue des études déjà publiées". Rien d'anormal donc selon les professionnels américains que des preuves "limitées" puissent être trouvées. "Bien que les résultats puissent n'être le produit que de partis pris et de certaines erreurs", relativise le communiqué de la CTIA.
Dans son communiqué, la Fédération Française des Télécoms (les opérateurs) relève que les ondes radio "n'ont pas la même classification que, par exemple, l'alcool, le tabac et l'amiante (catégorie 1)", ni que "le trichloréthylène et les fumées des moteurs diesel (catégorie 2A)". Selon elle, l'OMS "en choisissant 2B, indique que le lien entre cancer et ondes radio n'est pas démontré".
Caroline Caldier, avec agences
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