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Port-Royal : la mort du bébé in utero ne serait pas liée au manque de lits

Contrairement à ce qu'affirment les parents, le manque de places au sein de la clinique de Port-Royal ne serait pas à l'origine du décès in utero d'un bébé vendredi dernier. C'est en tout cas ce qu'annonce l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris après le début d'une enquête interne.

Antoine Krempf

Radio France

Publié le 04/02/2013 20:13 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 1min

Les résultats définitifs de l'enquête administrative réclamée
par la ministre de la Santé après la mort in utero d'un bébé à la clinique
parisienne de Port Royal vendredi dernier devraient être dévoilés en mars
prochain.

Mais l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris a décidé de rendre
public ses premières conclusions : "Les effectifs soignants, médicaux et
paramédicaux, étaient au complet et que la disponibilité des lits et des salles
permettait de recevoir les urgences ", annonce l'AP-HP ce lundi soir dans
un communiqué. Quand à la femme qui a perdu son bébé, "l'examen médical de
cette patiente n'a pas conduit à la décision de la prendre en charge en
urgence ".

Le corps du bébé autopsié

Une
version radicalement différente de celle avancée par le couple. D'après eux, c'est
le service qui aurait expliqué jeudi dernier ne pas pouvoir les prendre en
charge faute de chambres disponibles. Le lendemain, affolés de ne plus entendre
les battements du cœur, ils reviennent à la clinique Port-Royal, mais c'est
trop tard.

Ils ont décidé de porter plainte et le parquet de Paris a également
ouvert une enquête. Le corps de bébé devrait être autopsié ce mardi. En
attendant, une deuxième femme a annoncé son intention de porter plainte contre
l'établissement hospitalier après la mort de son bébé in utero en 2011.