Le bonheur est contagieux ... sauf au bureau !

Le BMJ indique que les groupes de gens heureux ou malheureux se constituent selon des critères de proximité sociale et géographique. Par exemple, les chances d’être heureux augmentent de 42% si un ami vient s’installer à moins de 800 mètres de chez soi. Habiter avec un conjoint joyeux permet d’augmenter ses chances de bonheur de 8%, un chiffre qui passe à 34% en cas de voisinage avec des voisins bons vivants.

"Les variations dans le niveau de bonheur d'un individu peuvent se propager par vagues à travers des groupes sociaux et générer une large structure au sein même d'un réseau, créant ainsi des groupes de gens heureux ou malheureux", estiment les auteurs de l'étude, le professeur Nicholas Christakis, de la Harvard Medical School, et le professeur James Fowler de l'Université de Californie à San Diego.

Cette étude, réalisée auprès d’un échantillon d’un peu plus de 5000 adultes âgés de 21 à 70 ans suivis pendant plus de 30 ans, montre aussi les limites de la transmission de la joie de vivre, particulièrement sur le lieu de travail. L’environnement du bureau ne permet pas la propagation du bien-être entre les gens explique très sérieusement les chercheurs.

Le bonheur se transmettrait donc par les relations sociales et par les réseaux sociaux. Facebook, myspace, l’appartement d’un ami et les dîners en famille sont donc autant de lieux virtuels ou réels où partager sa joie et augmenter ses chances d'être heureux. De quoi compléter le vieux dicton: l'argent ne fait pas le bonheur...et le bureau non plus.

Benoît Puichaud, avec agences