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Intelligence artificielle : "On ne sortira pas de ce débat sans une consultation citoyenne effective"

Auteur d'un Livre blanc sur l'intelligence artificielle, Didier Baichère, député LREM des Yvelines était l'invité de franceinfo. "Sur l'intelligence artificielle, on a une voix française, une voix européenne qui doit se faire entendre", a-t-il déclaré.

Article rédigé par franceinfo
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L'intelligence artificielle : une aide au déconfinement. (Illustration) (MAXPPP)

Concernant l'intelligence artificielle, "on ne sortira pas de ce débat sans une consultation citoyenne effective", estime le député La République en marche des Yvelines et vice-président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, Didier Baichère sur franceinfo mercredi 19 février. Il s'exprime après la présentation par la Commission européenne de son Livre blanc sur l'intelligence artificielle (IA). "Sur l'intelligence artificielle, on a une voix française, une voix européenne qui doit se faire entendre", appuie-t-il.

"La science permet des choses mais est-ce qu'on est prêt à avancer en termes d'éthique ?"

Didier Baichère souhaite une loi d'expérimentation et une consultation des citoyens concernant l'IA. "Proposer une loi d'expérimentation, c'est s'arrêter deux minutes sur les usages qui nous ont envahis. Il faut prendre le temps de se poser la question avec des scientifiques. La science permet des choses mais est-ce qu'on est prêt à avancer en termes de valeur et d'éthique ?", demande-t-il.

L'intelligence artificielle regroupe plusieurs éléments comme les données, le machine-learning ou la reconnaissance faciale. Même sur ce dernier point, Didier Baichère prévient qu'il ne faut pas tout mélanger : "on ne peut pas raisonner 'reconnaissance faciale' de manière générique et globale. Il faut regarder usage par usage."

Pour Didier Baichère, "il faut s'assurer que les bases de données qui sont utilisées ne sont pas réutilisables, ce qui est le cas aujourd'hui". La protection des données personnelles et industrielles reste donc une priorité. L'Europe est l'un des seuls ensemble de pays qui a voté un texte spécialement pour protéger les données avec le RGPD.

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