Une filiale du Cnes souhaite développer des mini-balises Argos pour les particuliers
Ces mini-balises trouveraient leur utilité "notamment pour des longues randonnées dans des zones non couvertes par les réseaux téléphone classiques", explique Alexandre Tisserant, directeur général de Kinéis, filiale du Centre national d'études spatiales (Cnes), lundi sur franceinfo.
L'entreprise qui exploite la balise Argos, CLS, Collecte Localisation Satellites, filiale du Centre national d'études spatiales (Cnes), lance, lundi 10 septembre, une augmentation de capital de 100 millions d'euros pour développer des mini-balises à destination des particuliers. Les balises Argos permettent de surveiller des courants marins, de suivre des skippers lors de courses au large ou des navires, et parfois de tracer les mammifères ou oiseaux migrateurs.
Les randonneurs ont besoin d'avoir des systèmes qui permettent d'avoir une localisation qu'ils puissent envoyer de manière régulière.
Alexandre Tisserant
directeur général de Kinéisà franceinfo
Développées depuis 40 ans plutôt à destination des professionnels, ces balises devraient maintenant être accessibles au grand public. C'est ce que souhaitent ses concepteurs. L'augmentation de capital permettra également de lancer 20 nano-satellites, alors que quatre sont déjà dans l'espace.
Ces mini-balises trouveraient leur utilité "notamment pour des longues randonnées dans des zones non couvertes par les réseaux téléphones classiques", explique Alexandre Tisserant, directeur général de Kinéis, afin de "pouvoir déclencher une alerte" en cas de problème et assurer un secours "dans un temps raisonnable". Ces mini-balises permettraient également de suivre des embarcations sur lesquelles aucun équipement n'est installé, d'après Alexandre Tisserant. Kinéis vise une forte augmentation du nombre de balises Argos dans les prochaines années, de 20 000 à plus d'un million.
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