Facebook supprime une option de confidentialité déjà supprimée

Il y a quelques mois encore, une option des paramètres de confidentialité Facebook permettait aux utilisateurs d'être introuvables lors de recherches nominatives. Intitulée "Qui peut accéder à votre journal en cherchant votre nom ? ", elle offrait trois réponses possibles aux utilisateurs du réseau social : "mes amis", "les amis de mes amis" ou "tout le monde".

Si vous cochiez "mes amis", personne d'autres qu'eux ne pouvait accéder à votre journal en tapant votre nom. Vous étiez en quelque sorte invisible. Mais selon Facebook, cette option était très peu utilisée. Le réseau social a donc décidé de la supprimer en décembre 2012.

"La plupart des utilisateurs n'ont plus cet ancien paramètre. Pour ceux qui l'ont toujours, il a été retiré ", peut-on lire sur la page Facebook dédiée aux paramètres de confidentialité.

Les seuls utilisateurs qui en bénéficiaient encore étaient ceux qui l'avaient activée avant le mois de décembre 2012. Cela ne concerne qu'"u n petit pourcentage " d'utilisateurs selon le réseau social. En faisant un rapide sondage dans la rédaction de Franceinfo.fr, seule une personne sur les onze du service utilisait encore cette option.

Depuis quelques jours, Facebook avertit donc la minorité d'utilisateurs qui l'utilise que ce paramètre va être, pour eux aussi, supprimé. C'est ce dont plusieurs sites spécialisés (comme ici, ici ou là) s'inquiètent.

Il n'y a pourtant rien de très nouveau, ni de très inattendu, même si cela marque une nouvelle étape dans la politique de confidentialité de Facebook, à l'heure où celui-ci s'apprête à lancer Graph search, un outil sensé faciliter les recherches par mots-clefs à l'intérieur du réseaux social.

"Ce paramètre a été créé à l'époque où Facebook n'était qu'un simple annuaire de profils très limité. Aujourd'hui, il est possible de parcourir Facebook en utilisant la recherche dans le graphe : il est donc très important de contrôler la confidentialité des éléments que vous partagez, plutôt que les personnes qui peuvent accéder à votre journal ", explique la communication de Facebook en France.

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Pour ceux qui s'inquiéteraient de cette mise à mal régulière de la vie privée par Facebook, rappelez-vous que son fondateur, Mark Zuckerberg, a toujours joué franc-jeu à ce sujet. En 2010, il expliquait que la protection de la vie privée n'était plus la norme.