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Furosémide : le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire

Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire, notamment pour tromperie aggravée et homicides et blessures involontaires, après la mort considéré comme suspecte de trois personnes ayant ingéré du diurétique Furosémide, vendu par le laboratoire Teva France. Mardi soir, l'inspection du site du fabricant n'a pas permis de déceler le moindre dysfonctionnement.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Maxppp)

L'affaire du Furosémide rebondit en justice. Le parquet de Paris a en effet décidé mercredi d'ouvrir une enquête préliminaire sur le mauvais conditionnement de ces boîtes de médicament, pour tromperie aggravée, homicides et blessures involontaires, mise en danger de la vie d'autrui et administration de substance nuisible.

La justice va tenter d'éclaircir les circonstances de la mort de trois personnes - à Marseille, Saint-Vallier et Compiègne - qui pourrait être liée à la prise de ce diurétique. Deux autres patients ont été hospitalisés, dont une femme à Tours. L'autopsie réalisée sur le patient de 91 ans, décédé à Marseille, a révélé la présence d'un somnifère en lieu et place du diurétique dans les boîtes de Furosémide.

Teva France se réserve le droit de porter plainte

Parallélement à l'ouverture de cette enquête préliminaire, l'inspection menée jusqu'à mardi soir par l'agence du médicament sur le site de Teva France, à Sens (Yonne), n'a montré aucun dysfonctionnement.

La filiale du groupe israélien Teva Pharmaceutical a indiqué mercredi matin ne pas encore avoir décidé si, oui ou non, elle comptait porter plainte. Les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC et Unsa se sont eux réjouis, dans un communiqué, que l'enquête n'ait montré aucun dysfonctionnement.

L'enquête a été confiée à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) et à la Direction générale de la gendarmerie nationale.

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