Ariane 5 : de plus en plus de femmes au centre spatial de Kourou
La rédaction du 19/20 est partie à la rencontre de femmes employées au très convoité centre spatial de Kourou (Guyane française). La fin d'un monde d'ingénieurs longtemps réservé aux hommes.
La fusée Ariane 5, 98 % de succès pendant vingt-cinq ans. Dans la salle de contrôle du Centre spatial guyanais de Kourou (Guyane), il n'y a longtemps eu que des hommes. Mais aujourd'hui, c'est Hélène Escarguel qui occupe le poste d'analyste du système de mesures. "C'est une grande fierté d'être ici, estime-t-elle. Mais quand on arrive sur le poste, on a peut-être besoin de faire un peu plus nos preuves pour être reconnues." Un sentiment partagé par Maria Noel Odriozola responsable qualité auprès des clients d'Ariane. L'ingénieure espagnole a "toujours regardé les étoiles" et a dû travailler dur pour "avoir cette carrière".
Première directrice du site
À 35 ans, Morgane Pasis-Fessard n'a pas hésité à déménager en Amazonie pour occuper "le poste de (sa) carrière". Et sa famille a suivi. Elle encadre aujourd'hui une équipe constituée pour le lanceur Ariane 6. Parmi les salariés, les femmes sont nombreuses. Marie-Anne Clair est la première directrice du Centre spatial guyanais, et sait qu'on ne lui fera pas de cadeaux. Sur les 1 605 personnes qui travaillent au Centre spatial guyanais, 40% sont des femmes. Ce phénomène se retrouve sur d'autres sites où la fusée est construite.
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