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Après deux jours en orbite, un vaisseau Soyouz parvient enfin à s'arrimer à l'ISS

En raison d'un problème de propulseur, l'équipage russo-américain a dû patienter durant deux jours, dans des conditions difficiles, avant d'atteindre la Station spatiale internationale.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le vaisseau Soyouz arrive à quelques mètres de l'ISS, le 28 mars 2014. (NASA TV / AFP)

Soulagement. L'équipage russo-américain d'un vaisseau Soyouz a atteint la Station spatiale internationale (ISS), vendredi 28 mars, après avoir été contraint de passer deux jours en orbite, à cause d'un incident technique. Le vaisseau, qui emmenait à son bord les Russes Aleksandr Skvortsov et Oleg Artemiev et l'astronaute américain Steven Swanson, a cette fois réussi son arrimage à l'heure prévue, précise l'agence spatiale russe Roskosmos.

Aleksandr Skvortsov a été le premier à ouvrir le sas d'entrée de l'ISS avant d'étreindre, avec un large sourire, ceux qui l'attendaient de l'autre côté. "C'était sympa... Mais il y a beaucoup plus de place ici", plaisante-t-il dans une vidéo transmise depuis l'ISS. "Ça a été deux longues journées, mais nous y sommes arrivés. Content d'être ici", a déclaré Steven Swanson.

L'équipage au complet de l'ISS, après l'arrimage retardé du vaisseau Soyouz, le 28 mars 2014. (NASA TV)

"Une question de mathématiques"

Le vaisseau devait suivre la procédure d'approche courte des vaisseaux russes Soyouz, en six heures et quatre révolutions autour de la Terre. Mais "la mise à feu du troisième propulseur n'a pas eu lieu", selon la Nasa, "le problème pourrait être que le vaisseau n'était pas dans la bonne position ou orientation". Le Soyouz a donc été forcé de se rabattre sur la procédure habituelle, qui impose 34 tours de la Terre en orbite à l'équipage.

Pour Vitali Lopota, directeur général de RKK Energia, qui conçoit et produit les vaisseaux Soyouz, l'origine du problème n'est pas encore claire. "Mais a priori, c'est une question de mathématiques", dit-il. Les scientifiques n'auraient pas calculé correctement l'altitude nécessaire en orbite pour la mise à feu des propulseurs afin d'amener le Soyouz jusqu'à l'ISS.

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