Disparition d'un génial mathématicien franco-américain
Pour Benoît Mandelbrot, une côte a une géométrie fractale : on ne peut pas en mesurer la longueur, mais la "rugosité". L’exemple le plus connu est celui de la côte bretonne, dont la longueur varie selon la précision de la mesure (plus l’outil de mesure est petit, plus il y a de rochers à contourner, allongeant d’autant le total).
Sa réflexion se cristallise autour d'un ensemble, appelé l'ensemble de Mandelbrot.
Dans la première partie d'un reportage diffusé sur Arte, le mathématicien, avait expliqué sa théorie.
La deuxième et la troisième partie du reportage sont disponibles en cliquant ici et là.
Benoît Mandelbrot avait également publié plusieurs livres sur l'économie et la finance, développant des théories dans ces domaines. Le 30 septembre 2009, il avait expliqué sa théorie sur l'effondrement des marchés au Financial Times.
"Rien n'endurcit davantage que de survivre en temps de guerre", déclare Benoît Mandelbrot dans cette interview. Né le 20 novembre 1924 à Varsovie, dans une famille juive d'origine lituanienne, il fuit la menace nazie pour se réfugier en France avec sa famille, puis aux Etats-Unis après la Seconde guerre mondiale.
Ancien élève de l'école Polytechnique de Paris, Mandelbrot était professeur émérite à l'université de Yale. Il avait rejoint le centre de recherche d'IBM aux Etats-Unis en 1958. Il est décédé dans le Massachusetts aux Etats-Unis.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.