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Devenir astronaute : 8.500 Européens se lancent dans la compétition

Ils sont prêts à subir toute une batterie de tests médicaux, psychologiques, cognitifs... dans l'espoir de quitter un jour la Terre. 8.413 Européens ont répondu à l'appel à candidature lancé le mois dernier par l'Agence Spatiale Européenne. Et dans ce bataillon d'aspirants astronautes, les Français sont les plus nombreux.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France © CNES / Jean-Pierre Haigneré)

Un concours où des milliers de jeunes Européens s'affrontent au cours d'épreuves destinées à éprouver leur talent et leur motivation, et où seuls quelques chanceux seront récompensés ? Voilà qui ressemble fort à la bande-annonce d'un grand télé-crochet européen. Sauf qu'ici, pas question de chanter, mais plutôt de démontrer d'exceptionnelles aptitudes en mathématiques, en mémoire visuelle ou encore en endurance physique...

Car le rêve de ces 8.413 candidats n'est pas de devenir star, mais plutôt de vivre la tête dans les étoiles... Tous veulent rejoindre la très prestigieuse et très restreinte équipe d'astronautes de l'Agence Spatiale Européenne. Et avoir l'opportunité de participer dès 2012 à leur première mission dans l'espace, avec pour destination la Station Spatiale Européenne, la Lune "et au-delà"...

En tout, ce sont près de 10.000 Européens qui ont répondu à l'appel à candidature lancé par l'ESA. Ils ont ensuite été 8.413 à remplir la seconde étape - renvoyer un dossier médical complet - ce qui les sélectionne d'emblée pour la suite des tests, à commencer par une évaluation de l'équilibre psychologique de chacun.

Beaucoup de Français, peu de femmes

Et en France, ils sont nombreux à vouloir suivre l'exemple de Claudie Haigneré et de Jean-Loup Chrétien... Pas moins de 1.860 candidats de nationalité française (dont 302 femmes) ont déposé un dossier, ce qui fait de la France le pays le plus représenté. Vient ensuite l'Allemagne, d'où sont originaires 1798 aspirants astronautes.

Mais contrairement à ce qu'avait espéré l'Agence Spatiale Européenne, les femmes ne sont pas très nombreuses à s'être portées volontaires. Elles ne sont que 1.430, soit 16% des candidats. Ce qui ne veut pas dire qu'elles n'ont pas leurs chances, bien au contraire, d'autant que l'ESA semble décidé à féminiser un peu son équipe d'astronautes, composée aujourd'hui de huit hommes... sur huit.

Céline Asselot

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