Le robot Curiosity en approche finale de Mars
"Poser Curiosity sur Mars est la mission la plus difficile jamais
entreprise par la Nasa dans l'histoire de l'exploration robotique
planétaire" . John Grunsfeld, directeur adjoint de l'agence spatiale pour
les missions scientifiques, ne cache pas les risques qui accompagnent les dernières heures du voyage du robot américain, parti en novembre 2011 de Cap Canaveral.
A bord du vaisseau Mars
Science Laboratory, la sonde va subir sept minutes de descente
vertigineuse. Après le largage du bouclier thermique, un immense parachute
supersonique de 21 mètres de diamètre se déploiera pour freiner le
vaisseau, dont la vitesse passera de 21.243 à 2,74
km/h.
Contrairement aux sondes précédentes, Curiosity est trop lourd pour que l'impact soit amorti par des sacs à air. Les ingénieurs de la Nasa ont donc imaginé une sorte de grue avec des rétrofusées qui
tiendra le robot à l'aide de cordes en nylon pendant les dernières secondes de la descente.
Si tout se passe comme prévu, l'engin doit toucher le sol martien demain à 05H31 GMT,
dans le cratère de Gale."Gale offre une occasion superbe de tester de multiples environnements potentiellement favorables à la vie" souligne John Grotzinger, responsable scientifique à l'Institut de Technologie de Californie à Pasadena.
Equipé notamment de caméras à haute définition et d'un laser, alimenté par un générateur nucléaire, Curiosity va tenter de découvrir si l'environnement martien a pu être propice au développement de la vie microbienne. Le robot sera en partie dirigé depuis la France, par le Fimoc (French Instrument Mars Operation Centre), une équipe installée à Toulouse.
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