Papillomavirus : derrière l'échec de la campagne chez les élèves de 5e, une défiance au sujet de la vaccination
Seulement 13 à 15% des élèves de 5e ont été vaccinés contre le papillomavirus, alors que le gouvernement voulait atteindre un taux de 30%. Présent sur le plateau du 8 Heures, lundi 4 mars, le docteur Gérald Kierzek revient sur les causes de cet échec. "Il y a la raison officielle qui serait le manque de communication sur cette campagne de vaccination anti-HPV. Manque de communication relatif, puisqu'il y a quand même des campagnes qui sont organisées, on en parle beaucoup dans la presse et à la télévision", nuance-t-il.
"Aller vacciner dans des collèges, c'est compliqué"
"À mon avis, il y a deux raisons réelles, officieuses. La première raison, c'est qu'il y a une vraie défiance vis-à-vis de la vaccination. Et là, on paye un peu les effets de la vaccination Covid. (...) La réalité, c'est que vous avez beaucoup de familles qui sont maintenant assez dubitatives sur toutes les vaccinations, et celle-ci en particulier", estime le docteur Gérald Kierzek.
"La deuxième chose, c'est l'usine à gaz. Aller vacciner dans des collèges, c'est compliqué, avec un manque de médecine scolaire, alors que finalement, le meilleur endroit pour avoir cette relation de confiance, est-ce que ce n'est pas le cabinet du médecin généraliste, avec cette discussion avec les parents ?", interroge-t-il.
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