: Vidéo Cinq destinations où il est presque impossible de se rendre
Corée du Nord, République des Palaos… Voici 5 destinations de vacances (presque) impossibles à visiter.
Se protéger du tourisme de masse
L'accès à l’île de Pâques a récemment été restreint. L’objectif ? Protéger la faune et la flore du tourisme de masse. On ne peut désormais pas y séjourner plus de 30 jours, contre 90 précédemment et il est obligatoire de présenter aux autorités chiliennes qui gèrent l'île une réservation d'hôtel ou une invitation chez un résident autochtone.
D’autres destinations adoptent ce type de mesures à des fins écologiques, notamment l’archipel des Palaos. Ce petit bout de paradis n’est ouvert qu'aux touristes qui ont signé en amont une charte engageant à respecter l’environnement. Cela s'appelle "Le serment des Palaos" et il est tamponné sur le passeport des touristes.
Pour les adeptes de l’alpinisme, l’accès au Mont Everest demande également de respecter certaines règles. Depuis 2014, les alpinistes qui escaladent le Mont Everest doivent ramasser 8 kg de déchets en redescendant du sommet. Dans le cas contraire, une caution de 2900 euros est conservée par les autorités du Népal.
Des restrictions politiques
L’accès à certains pays est également restreint voire totalement interdit pour des raisons politiques. C’est le cas de la Corée du Nord. Il est particulièrement difficile de s’y rendre : seules quelques agences de voyages reconnues par le gouvernement sont habilitées à organiser des séjours dans le pays. Il est par ailleurs strictement interdit de marcher seul dans le pays et il faut être accompagné d’un guide, pour un coût de 150 euros par jour, en moyenne.
Enfin, aux Seychelles, les amateurs de plages paradisiaques devront passer leur chemin, notamment sur l’atoll d’Aldabra. Il s’agit d’une réserve naturelle protégée par l'Unesco et seuls quelques fortunés obtiennent une autorisation de s'y rendre, délivrée par la Seychelles Island Foundation chaque année.
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