Jeux paralympiques : Maxime Valet, une médaille de bronze au bout du fleuret !
Il manie le fleuret depuis plus de vingt ans. Alors après toutes ces années, Maxime Valet a trouvé sa botte secrète. "J'aime bien aller toucher dans les cibles basses en tordant la lame pour empêcher la parade de l'adversaire", confie l'athlète.
Maxime Valet maîtrise aujourd'hui son arme. Même s'il a bien failli s'en détourner. À la sortie du lycée, il abandonne son fleuret pour les livres et se consacre entièrement à des études de médecine. Mais en 2009, après une chute accidentelle, il perd l'usage de ses jambes et devient paraplégique. C'est à ce moment-là qu'il renoue avec son sport favori : "Quand j'étais en centre de rééducation, j'ai essayé d'autres sports : le basket, le tennis… Et j'ai trouvé qu'il y avait une grosse différence entre le sport valide et le sport handi même si le basket en fauteuil est sympa, c'est très différent du basket debout. J'avais un peu peur en revenant à l'escrime qu'il y ait aussi cette différence de sensations entre les deux". Mais le fleurettiste a vite retrouvé ses marques.
Brigitte Aragou est le maître d'armes de Maxime, elle le suit depuis toujours. Après l'accident, elle l'a accompagné, depuis les vestiaires de son club toulousain jusqu'aux podiums internationaux. En mai 2016, il remporte une médaille d'or aux championnats d'Europe, un aller simple pour les Jeux de Rio. "L'escrime est un sport de passion. Quand on aime, on aime jusqu'au bout. Et Maxime, même enfant, était passionné. Il a toujours aimé l'escrime et il a continué malgré son handicap. Je suis très fière et très heureuse de l'accompagner jusqu'aux Jeux", témoigne Brigitte.
Après les jeux de Rio, Maxime Valet retrouvera les bancs de la fac et poursuivra sa sixième année de médecine sous le soleil toulousain.
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