Un camp de réfugiés devant l'hôpital Bichat, à Paris
Cela fait dix jours que le Dr Patrick Bouffard a découvert ce campement de fortune, à quelques encablures de son domicile.
Chaque jour le camp ne cesse de grossir face à l'arrivée de nouveaux migrants. Une soixantaine de familles est actuellement coincée porte de Saint-Ouen, entre le périphérique et une station de bus, dans des conditions de vie extrêmement précaires, insalubres.
"On ne peut pas les laisser comme ça plus longtemps. Là, s'il y a la moindre épidémie de gastro-entérite, s'il y a un rotavirus, une bronchiolite,... ça peut être catastrophique", témoigne le Dr Patrick Bouffard.
Ces migrants viennent d'Alep ou d'Homs, tous ont fui la guerre en Syrie. Et pour l'heure, en dehors de quelques bénévoles du quartier, aucune institution ni association ne leur vient en aide.
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