Un battement de coeur qui retentit comme un compte à rebours, l’histoire d’une transplantation inédite pour sauver une vie. Il y a quelques jours à Nancy, les chirurgiens extraient le coeur d’un défunt. Un malade l’attend à plusieurs centaines de kilomètres mais impossible de prendre la voie des airs : un épais brouillard cloue l’hélicoptère de l’hôpital. Mais le temps file, quatre heures, c’est le temps maximum pour conserver un coeur dans une caisse sécurisée. En urgence, le coeur est conduit au petit matin à la gare de Nancy, chargé dans un TGV, surveillé en permanence par les chefs de bords. In extremis, il est implanté dans une destination restée secrète. 870 reins transportés par train chaque annéeUne transplantation sans précédent : "Habituellement, ce sont des reins qui sont transportés par voie ferroviaire, détaille le professeur François Kerbaul, à la direction du prélèvement greffe organes-tissus. Environ 870 reins sont transportés par an par la SNCF. La prouesse là, était d’aller le plus vite possible."