Vidéo S'il était maire, Florian Philippot n'interdirait pas la campagne de prévention anti-VIH
Le vice-président du FN se désolidarise de certains cadres du parti. "Nous sommes face à un enjeu de santé publique", a-t-il insisté, jeudi, sur franceinfo, alors qu'il était invité à réagir à la campagne d'affichage mettant en scène des homosexuels.
Sur les affiches, des couples homosexuels s'enlacent et s'embrassent. Sous la photo, un message de prévention rappelle les différentes méthodes de protection contre le VIH. Cette campagne de prévention, lancée par le ministère des Affaires sociales et de la Santé, fait polémique dans plusieurs villes françaises. Certains maires ont même pris des arrêtés pour faire retirer ces visuels qu'ils considèrent "contraires aux bonnes mœurs et à la moralité". Dans un tweet, le secrétaire général du Front national, Nicolas Bay a, lui, réclamé "un minimum de décence dans l'espace public" concernant cette campagne.
Campagne de prévention ou militantisme LGBT ? Un minimum de décence dans l'espace public ne serait pas de trop. pic.twitter.com/2hwcy5IglG
— Nicolas Bay (@nicolasbayfn) 22 novembre 2016
Interviewé sur franceinfo, jeudi 24 novembre, Florian Philippot a, lui aussi, été interrogé sur cette question. Invité à réagir sur la position de Nicolas Bay, le vice-président du FN s'est désolidarisé de ce dernier.
Je respecte les sensibilités personnelles de chacun, mais une campagne de prévention est efficace si elle parle de situations vraies. Ce sont des situations qui sont réelles, qui existent et qui peuvent entraîner des risques. On parle quand même du VIH et du sida.
Que ferait-il, s'il était maire ? "Je ne l'interdirais pas", répond Florian Philippot. "Je pense que nous sommes là face à un enjeu de santé publique et qu'il est primordial de partir de la vie réelle et non pas d'une vie fanstamée ou comme on aimerait la voir", poursuit-il. Selon lui, "il suffit de prendre un iPhone, un téléviseur ou internet" pour tomber sur "des images infiniment plus choquantes que cela".
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