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Près d'un tiers des étudiants ne se protège jamais lors d'un rapport sexuel

Selon une enquête publiée par une mutuelle étudiante, les étudiants ne sont que 41% à utiliser un préservatif systématiquement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un tiers des étudiants interrogés indique réaliser systématiquement un dépistage en cas de changement de partenaire, selon une étude publiée le 27 mars 2014. (GARO / PHANIE / AFP)

Les chiffres sont préoccupants : près d'un étudiant sur trois ne se protège pas lors des rapports sexuels, selon une enquête publiée jeudi 27 mars par la mutuelle étudiante Smerep, à l'occasion du Sidaction 2014 organisé du 4 au 6 avril.

Selon cette enquête, près de 80% des étudiants indiquent avoir déjà eu un rapport sexuel et 30% d'entre eux admettent ne jamais utiliser de préservatif. Ils ne sont que 41% à en utiliser systématiquement. Les pratiques à risques touchent plus particulièrement les filles : 39% des étudiantes n'utilisent jamais de préservatif.

Trois raisons principales sont avancées : les deux partenaires ont fait un test de dépistage (environ 60% des cas), l'un des deux utilise un autre moyen de contraception (environ 50% des cas) et "cela enlève la magie du rapport sexuel" (environ 20%).

Un dépistage "aléatoire"

Outre la confusion entre contraception et protection contre les infections sexuellement transmissibles, le dépistage apparaît "aléatoire" : 33% de l'ensemble des étudiants interrogés indiquent réaliser systématiquement un dépistage en cas de changement de partenaire. Ce chiffre monte à 40% chez les étudiants d'Ile-de-France.

Plus inquiétant, 38% des étudiants admettent ne jamais pratiquer de dépistage (32% de ceux d'Ile-de-France).

 

Cette étude Harris Interactive pour la Smerep réalisée par questionnaires auto-administrés, du 4 au 8 mars 2013, auprès d'un échantillon représentatif de 500 étudiants de toute la France et de 700 d'Ile-de-France.

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