Santé : un antidiabétique détourné en pilule amincissante
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais l’Ozempic est devenu très à la mode aux États-Unis. Des pubs à la télévision, à la cérémonie des Oscar, en passant par les réseaux sociaux, tout le monde en parle. À l’origine pour lutter contre le diabète, il est aujourd’hui utilisé pour perdre du poids. En l’utilisant, une femme a réussi à perdre 18 kilos en deux mois. Un résultat impressionnant, mais cher, chaque stylo de l’Ozempic coûte 800 dollars et il n’est pris en charge par les assurances que pour les personnes souffrant de diabète ou en situation d’obésité.
Un marché à 50 milliards de dollars en 2030
Mais sur internet des compagnies proposent des abonnements pour se procurer le médicament à des prix réduits, 99 dollars par mois pour le même produit qu’en pharmacie, et même le géant des régimes Wet Watcher s’apprête à lancer un programme le comprenant. Mais les médecins mettent en garde, le médicament ne brûle pas les graisses, il libère de l’insuline, coupant la faim et augmentant le sentiment de satiété. Il peut entraîner des complications. Une femme en a fait l’expérience. En prenant l’Ozempic, elle a eu des nausées permanentes, une perte complète de l’appétit et une fatigue extrême. Au final, sans diététicienne, s’est rendu compte qu’elle souffrait de malnutrition. Mais d’autres médicaments vont bientôt être commercialisé et ce business pourrait peser jusqu’à 50 milliards de dollars en 2030.
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