Pour lutter et mieux diagnostiquer une maladie fréquente mais encore trop méconnue, une semaine dédiée à l’endométriose a été mise en place. Elle démarre lundi 6 mars. Le journaliste-médecin Damien Mascret évoque sur le plateau du 12/13 la maladie, qui touche entre 1,5 et 2 millions de femmes en France.
L’endométriose toucherait en France, "entre 1,5 et 2 millions de femmes en âge de procréer", fait savoir Damien Mascret. Et pourtant, il faut de nombreuses années pour la dépister. "Il faut en moyenne sept ans pour faire le diagnostic ! Ça tient aux symptômes qui sont très peu spécifiques car l’endométriose est due à des cellules de l’utérus qui, au lieu d’être normalement éliminées lors des règles, vont se déposer, à l’intérieur du bas-ventre sur d’autres organes, les ovaires, la vessie, le rectum ou la paroi du vagin", précise le médecin.
Des symptômes multiples
Les symptômes sont multiples, avec en premier lieu des douleurs menstruelles, "au point d’avoir l’impression de recevoir des coups de couteau dans le bas-ventre". "Quand la maladie évolue on a mal même en dehors des règles. Lors des rapports sexuels, il n’est pas normal que la pénétration soit douloureuse, en particulier une douleur profonde. Ça peut-être de l’endométriose", ajoute le médecin. L’endométriose peut causer également des difficultés à uriner, des troubles digestifs, ou des douleurs à la défécation".
Le risque principal est l’infertilité. "L’autre risque, c’est de mettre longtemps les douleurs sur le dos des règles et de ne pas traiter correctement la maladie", conclut-il, invitant à consulter en cas de doute.
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