Santé : enquête sur les mouvement anti-IVG
Ces sites figurent tout en haut des résultats de recherche concernant IVG. Ils s'appellent : ivg.net, avortement.net ou sosbebe.org. Tous proposent des cellules d'écoute et mettent en avant de nombreux témoignages de femmes ayant vécu un avortement. Alors, que se passe-t-il lorsque l'on appelle ces cellules d'écoute ? La journaliste Julie Calderon, de la cellule "vrai ou faux" de franceinfo, a fait le test en se faisant passer pour une femme de 40 ans enceinte de 2 semaines, qui songe fortement à interrompre sa grossesse. L'interlocutrice tient un discours culpabilisant, et propose un rendez-vous avec une autre personne de l'organisme.
Délit d’entrave à l’avortement étendu aux sites internet en 2017
Lors d'un échange de près d'une heure, l'interlocutrice va multiplier les arguments pour dissuader la journaliste d'avoir recours à un avortement. Ces cellules d'écoute appartiennent à des associations présentes également sur les réseaux sociaux. "On trouve énormément de contenus choquants et dissuasifs qui utilisent de la désinformation médicale, de la désinformation sur la santé des femmes et qui jouent sur la peur des femmes", explique Cécile Simmons, chargée de recherche à l'Institut for Strategic Dialogue.
En 2017, le délit d'entrave à l'avortement a été étendu aux sites Internet, les pratiques de ces associations pourraient donc être passibles de poursuites judiciaires.
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